presse

Exposer et être exposé

Arc-en-Ciel – mai/Juin 22 ! 😉

Journal de la compagnie Air Caraibes – P. 28

La caraïbe mise en lumière
Mariane Aimar, journaliste et passionnée des Antilles à rédigé cet article tout en couleurs. Il s’agit de l’exposition des œuvres de mes collègues (Réache et Charrol) et de moi-même exposées la galerie L’art s’en mêle (Guadeloupe) en avril 2022. Elle parle aussi de nos techniques

Article Arc en Ciel à lire – Cliquez ici !


Nouvelles semaines – AVR.22 ! 😉

culture – P. 44

Que la Guadeloupe est belle… sur leurs toiles !
La journaliste experte Marie-France Grugeaux-Etna a écrit un formidable article à propos de mes collègues (Réache et Charrol) et de moi-même lors de l’exposition commune de nos œuvres d’artiste-peintre autour qui a eu lieu à la galerie L’art s’en mêle (Guadeloupe) en avril 2022.

Article Nouvelles Semaine à lire – Cliquez ici !


FRANCE ANTILLES – AVR.22 ! 😉

vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 avril 2022 – P. 12

Réache, Charrol et Zoé « explosent
Sous la plume adorable de Michelle Silmon-Kancel, mes collègues (Réache et Charrol) et moi sommes mises en avant dans cet article qui relate notre réunion d’artiste peintre autour de l’exposition de nos œuvres qui a eu lieu à la galerie L’art s’en mêle (Guadeloupe) en avril 2022.

Article à lire France Antilles – Cliquez ici !


FRANCE ANTILLES – JAN.22 ! 😉

Article LOISIRS & CULTURE P. 32

Fin du Pop up store UKA
Cet article donne la chance à quelques artistes, dont moi, de s’exprimer au sujet de la fermeture définitive du Pop Up Store UKA à Destreland.
A lire, cliquez sur ce link :

https://fr.calameo.com/read/003335604a4d0e902bf19


Maisons Créoles n°129 ! 😉

Article Nov. 2019

Publireportage Coalys .
« Save the date ! » Exposition « Lumos » Février 2020
Ce petit encart m’a été offert par mon parrain ! MERCI COALYS !
A feuilleter et à lire, cliquez sur ce link :
https://fr.calameo.com/read/00333560448708c7a1a23


Alizés magazine n°18 ! 😉

Article année 2016

Ecrit par alizés magazine.
« Des toiles aux couleurs des iles ! »
A signaler : Premier article en anglais ! MERCI ALIZÉS MAGAZINE !
A feuilleter et à lire, cliquez sur ce link :
http://fr.calameo.com/read/003335604ee63c3e3acfd


TV MAG ! 😉

Article publié du 1er au 7 Août 2015

Ecrit par Alain Buera.
« Le Street Art fait sa pub ! »
MERCI TV MAG !
A feuilleter et à lire, cliquez sur ce link :
http://fr.calameo.com/read/003335604b1c61c669bd8


France Antilles ! 😉

Article publié 14 juin 2015

Rédigé par Nathalie Dinane.
« Ça crée fort ! »
MERCI Nathalie Dinane et France Antilles !
A lire, cliquez sur ce link :
http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/diaporamas/ca-cree-fort-326456.php?pos=0#pubs_top


Destination Guadeloupe ! 😉

Article Mars, Avril, Mai 2015

Ecrit par Muriel Derivery. Photographe : Hélène Valenzuela.
MERCI DESTINATION GUADELOUPE !
A feuilleter et à lire, cliquez sur ce link :
http://fr.calameo.com/read/00333560400ae324ae124


New-York Circus ! 😉

Article publié dans potinsdarts.com
Publié en 2012

De quelle région êtes-vous ? Quelle Ville/Commune?

J’habite en Guadeloupe depuis plus de vingt ans.

De quelle région êtes-vous originaire ?

Je suis né ici-même, en Guadeloupe où je suis resté accroché au pied de la Soufrière pendant huit ans. J’ai aussi grandit à Paris puis à Bristol dans le Connecticut aux Etas-Unis.

Sans vouloir être indiscret pouvons-nous connaître votre âge ?

Disons que c’est arrivé plus vite que je ne le pensais.

A quand remonte vos débuts dans le monde artistique ?

Ouh là là ! ça remonte à… Je ne sais plus. J’ai toujours aimé dessiner et peindre. Je me souviens d’avoir eu envie d’une grosse boite de crayons de couleurs dans un grand magasin vers l’age de 5 ans. Et puis, plus tard, vers 10 ans, j’avais été surprise de littéralement saliver un jour alors que j’inventais des couleurs sur une palette de gouache à l’école. ça m’est resté d’ailleurs… Quand je pense à un tableau que je veux faire, j’ai une telle envie de coucher sur la toile les lignes et les couleurs que physiquement, j’en bave comme si je m’apprêtais à passer à table.

Quelle est votre technique de prédilection ?

Je commence l’esquisse au fusain sur un fond de couleurs que j’aurais jeté sur la toile pour trouver la composition sommaire. Je peaufine ensuite à l’encre de chine. Puis, je surenchéris avec des couches successives d’acrylique. Qu’importe les accidents, je joue avec eux. Petit à petit, deux plans se forment malgré moi ; une peinture à l’acrylique picturale et au-dessus, entremêlés, les accents d’encre de chine se multiplient, bondissent et s’écrasent sur les rives de couleurs pour former une seconde lecture. De petits personnages plus ou moins concrets courent et dansent le long des lignes sombres de la toile. Je continue ainsi jusqu’à obtenir un univers dans lequel les deux histoires se mêlent et se complètent. Le tableau est fini quand toutes traces, toutes couleurs, tous traits ne forme qu’une seule et unique vérité.

Avez-vous fait vos débuts dans le monde Artistique avec cette technique ? Si non avec quelle technique avez-vous commencé ?

Non, j’ai mis au point cette technique il y a peu de temps. Elle découle d’une autre de mes démarches : je réalise de grands dessins au fusain, à l’encre et aux pastels sur lesquels je colle quelquefois au gré de mes envies des bouts de papier cadeau et autres journaux. Ces dessins, véritables collages d’émotions, sont moins réalistes que mes peintures à l’acrylique. Dans toutes les techniques que j’invente, l’ambition est la même : canaliser l’énergie desservie par les traits et la couleur pour qu’au bout du compte, le spectateur ressente un soulagement pictural.

Avez-vous un cursus d’étudiant en Beaux Arts ou assimilés ou une formation ?

J’ai fait mes études dans la prestigieuse école américaine : Parsons School of Design à New York. J’ai adoré arpenter les rues de cette généreuse cité. Je croquais les innombrables immeubles et me laissais émouvoir par tel visage ou tel arbre. New York, toujours en mouvement, toujours trépidant, toujours si palpitant. Mes deux dernières années d’Université se sont déroulées à Paris ou j’ai pu encore une fois apprécier une ville pleine d’histoire. L’abondance d’églises, de cathédrales, de musées… À Paris, l’art est dans la rue, naturellement ; à perte de vue, dans les galeries, sur les immeubles, dans les nombreux jardins. Tout y est beau. Tout cela pour dire que je n’ai pas seulement obtenu des techniques sûres de mon enseignement académique. J’ai aussi eu la chance de pouvoir m’imprégner de la vie foisonnante de ces deux villes merveilleuses.

Etes-vous autodidacte ?

C’est à dire qu’à l’école, on nous apprend les bases et puis ensuite, c’est à nous de grandir !

L’appellation artiste vous convient-elle ?

Oui, tout à fait. Mais je n’en fais pas tout un plat ! Il y a énormément d’artistes ! Car au fond, qu’est-ce qu’un artiste ? C’est quelqu’un qui arrive à montrer ses émotions, ses sentiments, une histoire ou pousser un cri à travers un objet, une couleur, un écrit ou un geste. Et vous ? À la lecture de cette définition, ne diriez-vous pas que beaucoup de gens rentrent dans cette catégorie ?

Comment définissez-vous votre style ?

Peut être post quelque chose. Le post-colorisme peut-être ?

Vous identifiez-vous à un courant d’art ou à des travaux de Maitres?

J’ai toujours aimé Matisse avec ses découpes de formes et ses traits marqués bleu marine. Mais je ne prétends en aucun cas avoir ni sa maîtrise, ni son génie ! J’adore l’œuvre de Picasso. Comment ne pas apprécier un Cézanne ou un Degas ? Un Rembrandt, Un Renoir, un Klint ou encore un Mondrian ? Nous sommes tous faits de toutes les choses que nous avons entendues, vues ou goûtées. C’est pourquoi je peux dire que tous les grands maîtres dont j’ai eu le plaisir de voir les œuvres m’ont inspiré.

Quelle est votre démarche ?

Bien que je peins essentiellement de façon intuitive, mes coups de pinceau sont guidés par une démarche bien définie. En vérité, l’énergie est le leitmotiv de mon métier ; l’énergie est partout dans tous les êtres vivants sur la terre bien sûr, mais aussi dans la nature. Tout dans la vie a une notion de puissance. Quand je peins un paysage, je retranscris ce que le panorama m’apporte en terme de couleurs, de formes, mais aussi de force. Je cherche à recréer le dynamisme du spectacle qui m’entoure. La peinture est posée sur la toile tantôt avec hardeur, tantôt plus calmement. Pour canaliser cette vigueur, j’utilise des lignes noires et bleues quelquefois rageuses pour entourer des sujets plus petits. Certaines figures sont mises en exergue grâce à des formes tracées à l’encre de chine. Ce liquide coule comme des larmes puis la ligne se resaisit et part en filets tels des pattes de bestioles irréelles. Si bien que mes tableaux ont deux lectures : une, de loin, où les sujets apparaissent dans un univers très coloré et une autre, quand on s’approche, où les filets noirs nous emportent dans un petit monde imaginaire dans lequel nous pouvons quelques fois apercevoir de minuscules personnages ou petites bêtes qui semblent se nourrir des motifs épais. De par des compositions quelquefois hardies qui sortent du cadre, j’oblige le spectateur à faire face à une autre idée de vitalité, à un mouvement empreint de liberté. Jusqu’aux couleurs vives qui s’entrechoquent avec des ombres crues, mes choix créatifs tendent à forcer l’énergie vers le centre du tableau. Quoi qu’il en soit, mes toiles grouillent de plusieurs vies et je m’astreins à partir de sujets réels pour recréer un monde actif où le poète aura toujours quelque chose à découvrir. Je cherche à emmener le spectateur vers une prise de conscience de la vérité. Qu’est-ce que le réel ? Est-ce ce que l’on voit ? Est-ce ce que l’on perçoit en terme d’énergie et de force ? Les sujets que je choisis de peindre sont souvent adoptés à l’instinct ce qui donne à ma production un éventail considérable de thèmes. Mes toiles représentent tour à tour la mer, des paysages et des natures mortes. Pour l’instant, je me consacre aux visuels “non animés” pour en faire justement des éléments picturaux pleins de vie et en mouvement. Il y a moins de deux ans, j’ai eu la chance de pouvoir admirer au musée du Luxembourg, l’exposition “Cézanne et Paris” qui m’a bouleversée. Influencée par ses natures mortes si énergiques, j’ai produit, en rentrant en Guadeloupe, une série de cinq tableaux, dont une toile intitulée : “Fruits dans l’atelier” que vous pouvez voir en exemple sur mon site http://www.zoelartiste971.overblog.com. Durant ce même séjour, l’exposition des œuvres de “Degas et le nu” au musée d’Orsay m’ont tout aussi enthousiasmée. Bien que ma démarche était claire avant ce voyage, j’admets qu’elle s’est peaufinée après ses deux retours aux sources. J’essaie de retranscrire la puissance dans les choses qui m’entoure sans pour autant y perdre la forme des objets. Je m’attache un peu plus à ce que les sujets soient représentés de façon plus réaliste. J’aspire à une peinture qui prends en compte l’envergure de l’espace et qui englobe non seulement ce que le contemplateur voit avec ses yeux, mais, aussi ce qu’il ressent. Habitant au bord de la mer, je veux dans mes prochaines séries de toiles, retrouver l’énergie toujours en mouvement des éléments naturels. Mon sujet de prédilection sera “la mer dans tous ses états”. Les changements de couleur de l’océan et la force des vagues certain jour m’inspirent et me donnent toute la vigueur dont j’ai besoin pour continuer à progresser.

Quelle est votre source d’inspiration?

Comme je l’ai déjà dit, mon inspiration me vient de ces couleurs et ses formes si énergétiques que nous trouvons en Guadeloupe.

Que voulez-vous exprimer dans votre travail ?

La vie.

Quel est votre message ? (si vous en avez un)

Je crois avoir déjà répondu à ça.

Faites-vous intervenir d’autres corps de métier dans vos recherches artistiques ? Ou de l’artisanat ?

non

Accordez-vous beaucoup d’importance à la finition, à la présentation de vos oeuvres ? ou format ?

J’aimerai vraiment pour voir m’exprimer sur de plus grandes surfaces mais mon atelier ne peut accueillir pour l’instant que des toiles relativement petites.

Vivez-vous de votre travail artistique? Si oui : Bien ou mal ? Si non : Souhaiteriez-vous vivre de votre art ?

J’aimerai bien en vivre. C’est très difficile pour moi de vendre. « agent commercial » est un métier complètement différent de celui d’artiste ; d’autant plus que quand on vend ses propres créations, c’est un peu de soi qu’on marchande ! Aie !

Est-ce important de montrer vos œuvres au public ? Pourquoi ?

Oh oui ! qu’il le veuille ou non, l’artiste vit la plupart du temps pour un public. Il ne peut se sentir pleinement en accord avec son travail que si celui-ci est vu, critiqué et aimé. Quelquefois, ça fait mal, mais c’est nécessaire pour évoluer.

Quelles sont vos relations avec le public ?

Plutôt bonne. Je suis très timide. Quand quelqu’un me demande de lui raconter ma démarche ou mes intentions dans tel ou tel tableau, je reste souvent sans voix et m’en sors par une plaisanterie ou un bon mot ; ce qui, je l’avoue, n’encourage pas le public à acheter mes tableaux !

Quelles sont vos relations avec les galeries, les intervenants culturels ?

Je n’en ai pas. Il va falloir que je m’y mette !

Pour vous, est-ce que l’art est utile à la société ?

Mais c’est sûre ! Sans art, il n’y a pas de liberté. Ce sont les artistes qui guide la société. On aime tel artiste ; on en déteste un autre et au milieu, on trouve sa voie !

Quel est le rôle de l’artiste ?

Plus généralement, insuffler à la société du nouveau et du renouveau tout le temps et sans arrêt pour que l’ennui, la misère, la tristesse ne prennent pas le dessus. En ce qui concerne les faiseurs d’image, notre rôle est d’apporter du rêve et de la vie dans les foyers, les églises, les musées, les expositions…

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